Voyage où l'on va bien sûr faire un petit coucou à l'ours de François Pompon qui orne l'entrée du jardin de la Place Darcy.
Puis les immanquables achats de pains d'épices chez Mulot et Petitjean, les moutardes très spéciales du beau magasin Maille ...et le but de notre voyage:
L'exposition 2014 du club Le Point de Croix dijonnais dit PCB
Mes propres photos sont visibles sur ce lien, l'album fait par le club sur celui-là.
Encore merci aux brodeuses et aux décoratrices de nous avoir permis de voir une aussi jolie mise en scène d'ouvrages plus beaux les uns que les autres.
L'arbracigogne
15 avril 2014
07 avril 2014
De vieux, très vieux textes sur les chiens
Vous l'avez déjà vue sur mon blog, notre chienne est un retriever. Sa race est connue pour une action spécifique que les anglophones appelle "tolling" et qu'on peut traduire par "leurre".
La race en tant que telle, originaire de la Nouvelle-Écosse (province à l’extrême sud-est du Canada) a été officiellement reconnue seulement au début du XXème siècle mais il est amusant de retrouver des textes du XVII et XVIIIème siècles qui racontent déjà ce genre de chasse.
La carte de la Nouvelle-Écosse en 1672 : c'est l'ancienne Acadie française et la "Baie Française" est actuellement la Fundy Bay entre le Canada et les USA.
[Fac-similé de la "Carte de l'Acadie et des Pays compris entre le Rivière Pentagouet, le Cap-Breton et le Saint-Laurent". 1 : 2 330 000 environ. 1672]
Source: gallica.bnf.fr
Et l'on trouve déjà sur la première carte de Champlain (en 1607) la mention de la région du Cap-Fourchu : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8439362t
Et voici ce texte de Dière de Diereville (aucune information disponible sur cet auteur sinon qu'il fut un médecin embarqué sur un navire de la Royale), publié en 1708.
En-dessous du lecteur de Gallica, je reproduis la page qui nous intéresse spécifiquement. Les vers de Diereville ne sont pas de la grande littérature mais ce qu'il raconte est fort intéressant pour l'histoire de la race.
Pour ceux dont le navigateur ne prend pas en charge le Flash (MAC) voici le lien direct : cliquez ici.
La race en tant que telle, originaire de la Nouvelle-Écosse (province à l’extrême sud-est du Canada) a été officiellement reconnue seulement au début du XXème siècle mais il est amusant de retrouver des textes du XVII et XVIIIème siècles qui racontent déjà ce genre de chasse.
Pas pour la chasse mais pour voir les canards de près! |
[Fac-similé de la "Carte de l'Acadie et des Pays compris entre le Rivière Pentagouet, le Cap-Breton et le Saint-Laurent". 1 : 2 330 000 environ. 1672]
Source: gallica.bnf.fr
Gros plan sur l'extrémité sud-Ouest (le Yarmouth County actuel), nommé sur cette carte, le Cap-Fourchu, où l'on situe le berceau de la race des Nova Scotia retrievers.
Et l'on trouve déjà sur la première carte de Champlain (en 1607) la mention de la région du Cap-Fourchu : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8439362t
Et voici ce texte de Dière de Diereville (aucune information disponible sur cet auteur sinon qu'il fut un médecin embarqué sur un navire de la Royale), publié en 1708.
En-dessous du lecteur de Gallica, je reproduis la page qui nous intéresse spécifiquement. Les vers de Diereville ne sont pas de la grande littérature mais ce qu'il raconte est fort intéressant pour l'histoire de la race.
Pour ceux dont le navigateur ne prend pas en charge le Flash (MAC) voici le lien direct : cliquez ici.
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06 avril 2014
Souvenir et hommage
La romancière Régine Deforges nous a quitté cette semaine et pour nous, les brodeuses, elle restera celle qui a fait publier le premier grand beau livre pour remettre l'art du point de croix au devant des loisirs textiles.
Contrairement à ce que dit l'article du journal Le Monde d'hier ce livre ne date pas de 2000 mais de 1986.
A cette époque j'avais commencé à broder, des tableaux de naissance pour mes enfants et ceux de la famille, de petites choses mais le manque de documents était flagrant . Je ne possédais qu'un seul livre :
et il fallait aller à Paris, en face de Beaubourg pour trouver un magasin avec de jolis modèles
C'est donc dans ce premier livre de Régine Deforges que j'ai trouvé les premières reproductions d'alphabets Sajou, des livrets de modèles Cartier-Bresson ou du Magasin des demoiselles.
Et arrivés dans notre nouvelle maison de l'époque (1987), je me suis lancée dans ma première "composition". De grande taille - pas de toile fine à acheter dans ces années-là - pas très équilibrée sans doute mais pour la première fois, je transformais une photo en grille de point compté (l'église de notre village). Les autres motifs sont tirés du livre de Régine :
Contrairement à ce que dit l'article du journal Le Monde d'hier ce livre ne date pas de 2000 mais de 1986.
A cette époque j'avais commencé à broder, des tableaux de naissance pour mes enfants et ceux de la famille, de petites choses mais le manque de documents était flagrant . Je ne possédais qu'un seul livre :
et il fallait aller à Paris, en face de Beaubourg pour trouver un magasin avec de jolis modèles
C'est donc dans ce premier livre de Régine Deforges que j'ai trouvé les premières reproductions d'alphabets Sajou, des livrets de modèles Cartier-Bresson ou du Magasin des demoiselles.
La photo n'est pas "de face" car la broderie est protégée par une vitre |
Et arrivés dans notre nouvelle maison de l'époque (1987), je me suis lancée dans ma première "composition". De grande taille - pas de toile fine à acheter dans ces années-là - pas très équilibrée sans doute mais pour la première fois, je transformais une photo en grille de point compté (l'église de notre village). Les autres motifs sont tirés du livre de Régine :
- Les petits savoyards : page 92
- Le grand alphabet : page 33
- Les initiales : page 117
- Les lettres gothiques : page 49
- Les fleurs : pages 134 et 136
- Seule la couronne est tirée de l'autre livre - déjà un dessin suédois.
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point de croix
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