L'arbracigogne
17 août 2014
Range écouteurs pour Smartphone
Les explications pour coudre le vôtre sont en ligne (gratuitement). Merci de ne pas recopier les photos ou les explications sur vos propres pages mais de faire un lien vers cet article de blog ou le document sur Youscribe.
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13 août 2014
Un patchwork "trésor" dévoilé
La courtepointe de 1718
Susan Briscoe publie un livre (à paraitre en septembre) sur ce patchwork traditionnel anglais daté de 1718;
Le livre détaille toute l'histoire de cet ouvrage, historique et technique et vous permettra éventuellement de le reproduire. L'auteur (préface de Kaffe Fasset) y détaille non seulement les techniques traditionnelles anglaises de l'époque (mosaïque sur papier - comme les jardins de grand-mère) mais aussi les moyens plus modernes de reproduction.
Ce patchwork est l’ouvrage britannique le plus ancien connu avec cette technique. Il a été acheté par la famille Brown of Aldbourne au XVIIème siècle et est resté dans la famille jusqu'à son exposition au Quilt Museum de York.
On trouve à l'arrière des pièces encore de nombreux papiers et lettres découpées. Tous les tissus utilisés à l'époque étaient des tissus de vêtements de récupération. On en dénombre près de 120 dont le plus ancien a été daté de 1640.
Vous pourrez précommander ce livre à votre libraire ou le trouver en ligne : en cliquant ici, tous les détails.
01 août 2014
La Comtesse de Ségur
Aujourd'hui Google nous rappelle qu'il y a 215 ans naissait la comtesse de Ségur.
J'ai bien peur que les enfants ne lisent plus ses livres et, si j'en crois les liens proposés par le-dit moteur de recherche, il n'y en a que pour un dessin animé.
En pourtant, vous souvenez-vous de la boite à ouvrage des Malheurs de Sophie?
La boîte à ouvrage
Quand Sophie voyait quelque chose qui lui faisait envie, elle le demandait. Si sa maman le lui refusait, elle redemandait et redemandait jusqu'à ce que sa maman ennuyée, la renvoyât dans sa chambre. Alors, au lieu de n'y plus penser, elle y pensait toujours et répétait :
"Comment faire pour avoir ce que je veux ? J'en ai si envie ! Il faut que je tâche de l'avoir."
Bien souvent, en tâchant de l'avoir, elle se faisait punir ; mais elle ne se corrigeait pas.
Un jour sa maman l'appela pour lui montrer une charmante boîte à ouvrage que M. de Réan venait d'envoyer de Paris. La boîte était en écaille avec de l'or ; le dedans était doublé de velours bleu, il y avait tout ce qu'il fallait pour travailler et tout était en or ; il y avait un dé, des ciseaux, un étui, un poinçon, des bobines, un couteau, un canif de petites pinces, un passe-lacet. Dans un autre compartiment il y avait une boîte à aiguilles, une boîte à épingles dorées, une provision de soies de toutes les couleurs, de fils de différentes grosseurs, de cordons, de rubans, etc. Sophie se récria sur la beauté de la boîte : "comme tout cela est joli ! dit-elle, et comme c'est commode d'avoir tout ce qu'il faut pour travailler ! Pour qui est cette boîte, maman ? ajouta Sophie en souriant, comme si elle avait été sûre que sa maman répondrait : C'est pour toi.
- C'est à moi que ton papa l'a envoyée, répondit madame de Réan."
J'ai bien peur que les enfants ne lisent plus ses livres et, si j'en crois les liens proposés par le-dit moteur de recherche, il n'y en a que pour un dessin animé.
En pourtant, vous souvenez-vous de la boite à ouvrage des Malheurs de Sophie?
La boîte à ouvrage
Quand Sophie voyait quelque chose qui lui faisait envie, elle le demandait. Si sa maman le lui refusait, elle redemandait et redemandait jusqu'à ce que sa maman ennuyée, la renvoyât dans sa chambre. Alors, au lieu de n'y plus penser, elle y pensait toujours et répétait :
"Comment faire pour avoir ce que je veux ? J'en ai si envie ! Il faut que je tâche de l'avoir."
Bien souvent, en tâchant de l'avoir, elle se faisait punir ; mais elle ne se corrigeait pas.
Un jour sa maman l'appela pour lui montrer une charmante boîte à ouvrage que M. de Réan venait d'envoyer de Paris. La boîte était en écaille avec de l'or ; le dedans était doublé de velours bleu, il y avait tout ce qu'il fallait pour travailler et tout était en or ; il y avait un dé, des ciseaux, un étui, un poinçon, des bobines, un couteau, un canif de petites pinces, un passe-lacet. Dans un autre compartiment il y avait une boîte à aiguilles, une boîte à épingles dorées, une provision de soies de toutes les couleurs, de fils de différentes grosseurs, de cordons, de rubans, etc. Sophie se récria sur la beauté de la boîte : "comme tout cela est joli ! dit-elle, et comme c'est commode d'avoir tout ce qu'il faut pour travailler ! Pour qui est cette boîte, maman ? ajouta Sophie en souriant, comme si elle avait été sûre que sa maman répondrait : C'est pour toi.
- C'est à moi que ton papa l'a envoyée, répondit madame de Réan."
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