Blog de nouvelles associé au site personnel:
L'arbracigogne

24 décembre 2010

Chaussettes tricotées main

Lors du dernier salon Création et Savoir-Faire, on m'a donné une documentation pour un site français (malgré son nom anglophone) où l'on peut mettre en ligne ses créations personnelles.



Je viens d'essayer, pour voir quelle est son audience, comment cela fonctionne...bref, si je n'ai pas l'intention de me transformer en grand-mère tricoteuse, c'est le seul moyen de pouvoir étudier son fonctionnement.

A voir sur ce lien pour mon essai et sur celui-ci pour le site général.

Joyeux Noël

19 décembre 2010

Lecture numérique - 5

Dans un message précédent, j'ai brièvement cité les livres publiés sous DRM.
C'est un système mis en place par les grands éditeurs de livres papier pour, soi-disant, éviter le piratage.

Vu de ma propre expérience, je dirais plutôt que c'est une difficulté supplémentaire entre le livre et le lecteur.

Tout d'abord la gestion de ce système a été confiée à Adobe dont la plus grande partie du site est en anglais ce qui ne facilite pas l'aide au lecteur français.
La clé de ce système est d'obtenir une identification dite "Adobe ID" qui est attachée à un ordinateur (ou plutôt à 6 objets maximum) qui vous appartient. Seul point positif, tout ceci est gratuit.

Pour obtenir cet identifiant et télécharger le logiciel qui concerne les livres publiés sous DRM, cliquer sur ce lien.


Le logiciel s'installe seul et facilement (à condition de ne pas être sous Linux - je n'ai pas pu l'enregistrer sur ma partition Jolicloud) et vous donne une icône sur le bureau ou dans la barre en bas d'écran (petit dessin de livre sur fond brun).

En l'ouvrant, cela donne cet écran qui ressemble à une bibliothèque :


En cas de problème vous avez une page d'aide en cliquant à cette adresse mais n'hésitez pas à écrire à l'adresse de contact en français même si l'environnement semble tout anglophone. Il y a des personnes qui peuvent vous répondre en français.


Sachant que peu, très peu de livres récents sont publiés en open source (mais il y en a quelques uns), voici un essai pour vous expliquer la marche à suivre pour l'achat d'un livre numérique chez un éditeur traditionnel utilisant le système DRM et à partir de votre ordinateur.



Pour ma part, j'ai choisi le libraire en ligne ePagine.

Il faudra d'abord créer un compte chez ce libraire, vous pourrez même choisir le magasin le plus proche de votre domicile pour y être "rattaché" et éventuellement continuer vos relations d'achats avec les livres papier.

Ceci est très simple, comme n'importe quel site d'achat en ligne.

Dans l'exemple suivant, je viens d'acheter deux livres :

Je reçois donc sur mon adresse de courriel , immédiatement les liens cliquables pour télécharger les deux fichiers.



Le système détecte, d'une côté qu'il s'agit de livres avec DRM et de l'autre que Adobe Digital edition est installé sur l'ordinateur.

Les deux livres se chargent dans la bibliothèque avec leur couverture.



Ensuite, on relie le Cybook Orizon avec son câble USB à l'ordinateur.

Le logiciel Adobe le reconnait (il aura fallu lors de la première installation l'intégrer sur le même Adobe ID) et le cybook apparait dans la colonne de gauche.
Il suffit ensuite de copier coller les nouveaux fichiers achetés dans le Cybook.


Si vous n'avez jamais utilisé ce genre de système, ne vous inquiétez pas de son apparente complexité. C'est plus difficile à expliquer par écrit qu'en voyant faire.



Il est aussi possible d'acheter directement à partir du Cybook en utilisant sa connexion WIFI mais j'avoue que la manipulation internet sur un clavier virtuel n'est pas mon fort, c'est plus lent mais c'est possible...


Dernière manipulation non obligatoire mais bien pratique, fermez Adobe digital edition et, en laissant votre Cybook branché par son câble, ouvrez-le avec votre explorateur comme une simple clé USB et profitez-en pour ranger vos nouveaux achats dans le rayonnage de la bibliothèque adéquate (par exemple ici :
Digital editions/collection/français/contemporains.



Votre bibliothèque est à configurer comme vous le souhaitez.

Si vous avez besoin de précisions supplémentaires, n'hésitez pas à les demander dans les commentaires.

18 décembre 2010

Une housse pour mon cybook

Bien que ma liseuse Orizon Bookeen ait été livrée avec une housse en néoprène, vous pensez bien que je me devais de lui faire une housse en textile de façon à ce qu'elle soit aussi jolie que mon netbook.

On trouve pas mal de photos de housses sur le web, mais ce sont généralement des produits pour le Kindle . Là, je devais adapter un modèle de façon à ce que la prise du câble USB (au milieu du coté inférieur) et l'interrupteur (en haut à droite) soient disponibles.

L'interrupteur est sous le coin en tissu mais tout à fait sensible au doigt et utilisable.


J'ai préparé un "sandwich" à matelasser machine avec deux tissus de coton patch, un molleton synthétique vers l'extérieur et un non tissé (genre lutradur) vers l'intérieur.

J'ai quilté machine un grand rectangle suivant les lettrines du décor extérieur;

J'ai fait une couture supplémentaire vers la charnière afin de fixer le bord intérieur du triangle du bas et le côté de la poche extérieure. Cette poche permet le rangement et le transport facile du câble [à moitié sorti pour la photo, mais qui peut y entrer complètement]. Il n'est pas systématiquement nécessaire mais comme le montre la photo ci-dessus, la poche est quasi invisible si on ne l'utilise pas.

Il ne restait plus qu'à dessiner exactement les contours de l'appareil, préparer la bride de boutonnage et coudre le biais tout autour après avoir arrondi les coins pour éviter de devoir faire des onglets.

Dernier petit travail : plongée dans la boite à bouton pour trouver LE bouton ancien qui irait bien avec le style et la taille de l'ouvrage.

Et voilà, la liseuse est bien douillettement dans ses nouveaux habits.


Tant que je suis à parler de liseuses, j'en profite pour vous donner ce lien qui fait une étude assez exhaustive de ce que l'on trouve sur le marché français fin 2010 depuis les petits appareils à écran 5" jusqu'aux grandes tablettes.

08 décembre 2010

Une recette pour l'Avent


C'est la recette des pains de poire (berawecka ou bearewecke ) qui réchauffe les amis, parfume la maison...

Traditionnellement, je faisais la recette dans laquelle on mélange les fruits à une sorte de pâte à pain et cette année, j'ai testé la recette du pâtissier Christophe Felder qui fut publiée dans le Elle à table 2009 et qu'on trouve encore en ligne.



Suivant cette recette, j'ai fait, pour ma part, 8 gâteaux moyens. Un délice à offrir et que les gourmands de la famille et des amis ne vont pas tarder à engloutir!

Exposition De Stijl/Mondrian à Paris

En ce moment et jusqu'au 21 Mars, le Centre Pompidou expose des œuvres de Mondrian et du Mouvement De Stijl.

Les reproductions dans la presse montrent immanquablement les compositions quadrillées de lignes noires de l'artiste pendant les années 1930.



En 2000, pour les besoins d'une journée d'amitié Alsace/Lorraine, nous avions lancé l'idée de se servir des œuvres de Mondrian pour faire quelques quilts.
Cela avait eu beaucoup de succès.

Pour ma part j'avais choisi deux ouvrages beaucoup plus anciens :

L'arbre rouge de 1908 qui m'avait servi de base pour une broderie en piqué libre.


et Composition V de 1914 pour un ouvrage en appliqué inverse (technique vitrail avec tissu unique et non biais ajouté).

Je regrette vivement d'être partie de Strasbourg avant la réouverture du Café de l'Aubette qui fut décoré entre 1926 et 1928) de Theo Van Doesburg, Hans Arp et Sophie Taueber.

L'endroit est maintenant visible à sur place, et des maquettes sont exposées au Centre Pompidou.

Une visite virtuelle sur ce site. et des salles au MAMCS.

06 décembre 2010

Un très grand quilt/patchwork

Ce très grand ouvrage, pas trop bien mis en valeur; le lit de 140 est trop petit, c'est un ouvrage prévu pour un grand lit de 160.

Il a été quilté à la machine parce que j'ai reculé devant le matelassage à la main d'un ouvrage aussi grand, d'autant que le molleton est d'une certaine épaisseur puisque destiné à un dessus de lit un peu chaud.



C'était un kit "bloc du mois" de 2007 trouvé sur ce site américain.

Les explications de coupe rapide au cutter et couture machine avec marge de 1/4" étaient particulièrement bien faites. Aucune erreur, tout s'est imbriqué sans aucun souci.

Cela fait plaisir de le voir enfin terminé!

01 décembre 2010

Enfin!

Emmi est aussi un retriever mais de la variété "Nova Scotia" et non Golden comme le chien dont parle l'article.

Enfin dans un grand quotidien, un article qui parle de l'utilité des chiens, pas pour la chasse, pas pour le gardiennage, pas comme copain de sport... non, un chien en lui-même pour son rôle auprès des humains et des plus fragiles.
Quand on fréquente les forums et les sites anglophones c'est une chose entendue depuis longtemps mais en France, la lourdeur de l'administration qui empêche encore par exemple une personne âgée d'entrer dans une maison de retraite avec l'animal qui partage sa vie depuis des années, le soi-disant risque des microbes, la crainte d'essayer ...tout concourt à ralentir ces actions. Je recopie ici l'article du Monde paru dans l'édition du 2 décembre.
On peut également le trouver sur cette adresse.

Donuts, un chien en CDI à l'hôpital

Belfort Correspondant

C'est une histoire dans l'air du temps, où la dépendance des personnes âgées devient une cause nationale. Souffrant d'une démence avancée, Mme P., 83 ans, est, selon la terminologie médicale, une "grande déambulante". Elle marche durant des heures et des heures, sans but. Cette errance perpétuelle est le seul moyen dont elle dispose pour évacuer l'angoisse générée par la maladie. Au point qu'il faille marcher à ses côtés pour l'alimenter.

Voici quelques jours, Donuts, un golden retriever âgé de 2 ans et demi a réussi à la faire asseoir durant une dizaine de minutes. Un laps de temps suffisant pour lui donner son déjeuner, le seul repas qu'elle accepte d'avaler.

Pendant que Mme P., brièvement rassérénée, caressait la tête et le poitrail de l'animal, un membre du personnel de l'accueil de jour pour personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer de la résidence Pierre-Bonnef, à Belfort, portait la fourchette à sa bouche. Dirigé par Geneviève Breton, infirmière, cet accueil de jour s'emploie à resocialiser les résidents, à stimuler leur mémoire restante et à permettre aux aidants de souffler un peu.

Chien d'accompagnement social éduqué pour ramasser ou apporter toutes sortes d'objets (stylos, chaussures, cannes, cuillères, etc.) et pour donner beaucoup d'amour, Donuts est, depuis le mois d'août, un membre à part entière du personnel de Pierre-Bonnef.

"Un chien ne porte pas de jugement"

Mais ce golden retriever, donné par l'association Handi'Chiens, n'est ni un jouet ni une peluche. "C'est un médiateur, un trait d'union", précise Mme Breton, sa tutrice, qui porte une attention particulière à son hygiène. "Grâce à lui, on parvient à tisser des liens avec les personnes âgées que la maladie mure parfois dans un profond silence." En le caressant, en l'embrassant, elles font également, et inconsciemment, (re) fonctionner leurs articulations endolories. "Un chien ne porte pas de jugement. Il regarde droit dans les yeux. Il aime, c'est tout", poursuit-elle.

Actuellement, des expériences similaires se multiplient partout en France, comme au sein des établissements hospitaliers pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de Tinténiac (Ille-et-Vilaine) et de L'Isle-Jourdain (Gironde). A Belfort, Donuts a des horaires de bureau. Chaque matin, il accueille les résidents à leur descente du minibus et fait fête à tous, sans exception, puis s'en retourne chez sa tutrice, éreinté, en fin d'après-midi.

Pendant ses journées de travail, il s'aventure aussi dans les locaux de l'Ehpad attenant à l'accueil de jour. Récemment, un octogénaire souffrant d'un cancer a retrouvé, en sa présence, une forme de sérénité durant les jours qui ont précédé son décès. Donuts s'était hissé à plusieurs reprises sur son lit pour se lover dans le creux de ses genoux, la tête affectueusement posée sur une cuisse.

Alexandre Bollengier

En souvenir de Jodie, golden retriever, disparue il y a bientôt un an