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L'arbracigogne

31 décembre 2008

30 décembre 2008

Sac à tarte


Quelques photos du sac à tarte que j'ai réalisé pour Claire qui transporte régulièrement toutes sortes de douceurs ou de plats cuisinés.
Le modèle de Mireille Sonntag a été publié dans le journal des délégation de France Patchwork. Demandez-en éventuellement le patron à votre déléguée départementale.
Pour le faire, j'ai utilisé deux torchons en coton damassé. cela permet d'avoir un recto et un verso tout aussi beaux, le tout est lavable sans problème. Il a suffi de découdre les ourlets de ces torchons et la dimension du tissu obtenu est suffisante pour un plat à tarte grand modèle. Les poignées sont faites en tresse de coton solide.
La seule différence par rapport au schéma de base est la couture des coins en "polygone" ce qui permet de retourner le tissu plus aisément.

19 décembre 2008

Un roman à recommander

Carole Martinez

Le cœur cousu



« Ton drapeau est achevé », lui dit-elle en lui tendant son œuvre…Le motif mystérieux inspirait une sensation d’harmonie et de plénitude. Rien de figuratif, mais la mosaïque de tissus assemblés par des doigts d’artiste créait une univers neuf et absolument entier….Tout avait été cousu sur la toile, l’espoir, l’avenir, la guerre, la paix, le monde les hommes et les femmes, et tout cela tenait ensemble , comme accordé depuis toujours



Une histoire, un conte de folie et d’errance où la narratrice dans une Espagne et un Maroc plein de couleurs, de douleurs et de violence campe une famille et des personnages merveilleux.
La mère de la narratrice, couturière et brodeuse hors pair, un peu sorcière aussi est l’auteur d’ouvrages qui vous toucheront, vous que les fils et les tissus, la matière textile ne laisse jamais indifférentes. Que vos patchworks emprisonnent aussi les morceaux de votre vie !



Frasquita travaillait avec soin, ses doigts maniaient la rude étoffe avec des égards, une déférence, une grâce que les couturières réservent à la soie, au satin, au brocart. Ses mains caressaient la toile de lin, comme on explore une peau, jouissant de la grosseur de son grain. Puis le fil traçait ses larges volutes dans l’air saturé de cette fin d’été, des lignes colorées courraient sur les murs blancs, l’aiguille brillait un instant au soleil avant de plonger dans l’épaisseur de l’étoffe, ne laissant pour tout sillage qu’un fin point coloré, qu’une minuscule tâche, qui, petit à petit, s’épanouissait, gagnait la pâleur du drap.



Ed : Gallimard

ISBN 978-2-07-078305-2


Roman de 425 pages

17 décembre 2008

14 décembre 2008

Une poule en hiver

Voila 400 ans que le bon roi Henry recommandait "la poule au pot" et c'est une recette qui ne se démode pas, je dirai même mieux, quoi de meilleur pour un dimanche de décembre froid et humide.
Et quoi de plus sain aussi puisque la cuisson sera faite sans matière grasse et que les légumes sont abondants!
D'abord donc un voyage au marché pour approvisionner les matières premières indispensables. Celles qui me connaissent diront que ce n'est pas un bien grand effort, vu que le marché le plus proche est à une centaine de mètres de la maison et qu'en plus, il est couvert!
Un arrêt d'abord chez Chantal qui produit ses bons légumes dans la région parisienne : ils sont frais cueillis et si appétissants : carottes, poireaux, oignons, panais dont la plus grande partie aura servi à faire des frites au four (une autre recette subtilement bonne!). Les clous de girofle indispensables ne viennent pas, eux, de l'Ile de France!

Compte tenu du nombre de convives, un demi chou frisé sera suffisant.
Un saut chez José le volailler, pour se procurer une belle poule dodue, qu'il se fait un plaisir de vous préparer pour la cuisson. Une vraie poule, pas un poulet rachitique!

Le chou sera taillé en lanière et blanchi dans un cocotte à part puis mis à égoutter. Quelques minutes suffisent et cela permet de garder le beau vert jaune de ce légume.

Mettre de l'eau à bouillir dans votre plus grande cocotte avec tous les légumes plus un cube de bouillon de volaille dégraissé et un peu de gros sel gris de Guérande.


Quand cela bout, y plonger la poule qu'on aura pris soin de frotter avec un jus de citron pour qu'elle reste bien blanche.

Porter à ébullition et ensuite laisser frémir pendant une heure et demie à 2 heures minimum. Dans mon cas, ce ne sera pas le coin d'un vrai fourneau mais tout simplement la plaque électrique plus moderne. Peu importe, il faut simplement que le bouillonnement soit très doux.

Pendant la cuisson, il sera nécessaire d'écumer un peu le haut du bouillon.


Faire fondre un morceau de beurre dans une sauteuse en cuivre, y ajouter le chou égoutté et un verre de bouillon.

Faire cuire doucement en surveillant attentivement pour que cela ne colore ni ne brûle. Le fond épais de cet ustensile en cuivre est parfait pour l'usage!


Les convives sont arrivés : découpez la bête et servez l'ensemble :
A accompagner avec de la moutarde forte Maille, des cornichons, des fruits au vinaigre (recette J.P.Coffe) et bien sûr, de la fleur de sel de Guérande.
Sans oublier un très bon Riesling de Zimmermann à Orschwiller.

10 décembre 2008

In omaggio


La composition est faite à partir de grilles de L'R de Rien