01 août 2014

La Comtesse de Ségur

Aujourd'hui Google nous rappelle qu'il y a 215 ans naissait la comtesse de Ségur.
J'ai bien peur que les enfants ne lisent plus ses livres et, si j'en crois les liens proposés par le-dit moteur de recherche, il n'y en a que pour un dessin animé.


En pourtant, vous souvenez-vous de la boite à ouvrage des Malheurs de Sophie?




La boîte à ouvrage
Quand Sophie voyait quelque chose qui lui faisait envie, elle le demandait. Si sa maman le lui refusait, elle redemandait et redemandait jusqu'à ce que sa maman ennuyée, la renvoyât dans sa chambre. Alors, au lieu de n'y plus penser, elle y pensait toujours et répétait :
"Comment faire pour avoir ce que je veux ? J'en ai si envie ! Il faut que je tâche de l'avoir."
Bien souvent, en tâchant de l'avoir, elle se faisait punir ; mais elle ne se corrigeait pas.
Un jour sa maman l'appela pour lui montrer une charmante boîte à ouvrage que M. de Réan venait d'envoyer de Paris. La boîte était en écaille avec de l'or ; le dedans était doublé de velours bleu, il y avait tout ce qu'il fallait pour travailler et tout était en or ; il y avait un dé, des ciseaux, un étui, un poinçon, des bobines, un couteau, un canif de petites pinces, un passe-lacet. Dans un autre compartiment il y avait une boîte à aiguilles, une boîte à épingles dorées, une provision de soies de toutes les couleurs, de fils de différentes grosseurs, de cordons, de rubans, etc. Sophie se récria sur la beauté de la boîte : "comme tout cela est joli ! dit-elle, et comme c'est commode d'avoir tout ce qu'il faut pour travailler ! Pour qui est cette boîte, maman ? ajouta Sophie en souriant, comme si elle avait été sûre que sa maman répondrait : C'est pour toi.
- C'est à moi que ton papa l'a envoyée, répondit madame de Réan."



4 commentaires:

  1. Merci pour ce partage fort intéressant Bon week end Amega

    RépondreSupprimer
  2. Très belle remémoration !
    Dommage que la nouvelle génération n'ait vraiment aucun intérêt pour les histoires de notre chère Comtesse...

    RépondreSupprimer
  3. Parfois, j'ai envie de relire ces livres pour comprendre pourquoi ils nous enchantaient comme ça.

    RépondreSupprimer